Lorsque la nuit tombe, la forêt devient le reflet des peurs humaines. Un territoire où l’homme perd le contrôle de ses perceptions.
Pour se rassurer, il cherche la lumière. Elle le protège, mais l'expose. Elle le place au centre, le rend visible donc vulnérable.
L’obscurité, elle, réveille l’instinct, l’inconnu, le sauvage. Ce que l’homme moderne tente sans cesse de dompter.
Dans une nature à la fois magnifique et indomptable, l’être humain, submergé par la technologie, s’éloigne peu à peu de son lien originel avec le vivant.
Le cerf, noble et fragile, incarne cette fracture. Immobile sous la lumière, il devient le symbole de notre difficulté à renouer avec notre nature profonde.
La forêt comme un refuge : un lieu de retrait, de silence, de sensations, où l’on peut retrouver un calme brut et essentiel.
Et si, pour retrouver notre place dans cette nature, nous devions accepter à nouveau l’obscurité ?